La Charité prend ses distances avec les études sur les effets secondaires des vaccinations corona

Un médecin de la Charité a voulu utiliser son étude pour prouver qu’il y a plus d’effets secondaires de la vaccination qu’on ne le sait
Source : dpa/Julian Stratenschulte
Une étude du professeur de Charité Harald Matthes sur les effets secondaires des vaccinations corona a suscité de nombreuses discussions ces dernières semaines. La clinique veut maintenant retirer le document d’Internet et le soumettre à un contrôle de qualité complet.
réLa Charité de Berlin prend ses distances avec une étude controversée sur les effets secondaires des vaccinations corona. Le député de gauche berlinois Tobias Schulze écrit cela sur Twitter, le « Berliner Zeitung » avait d’abord rapporté. La Charité ne veut plus que les affirmations du responsable de l’étude, Harald Matthes, soient diffusées en son nom.
Dans l’étude en question, Matthes avait avancé la thèse selon laquelle le nombre d’effets secondaires graves après les vaccinations corona était peut-être 40 fois plus élevé que celui officiellement déclaré par l’Institut Paul Ehrlich (PEI). Matthes est professeur de médecine intégrative et anthroposophique à la Charité – il s’agit d’une chaire dotée d’un financement externe. Il est également président de l’Académie allemande d’homéopathie et de naturopathie.
Schulze compte sur la santé du sénateur Gote
Comme le rapporte le député de gauche Schulze, la clinique veut retirer d’Internet l’étude du professeur d’anthroposophie et la soumettre à un contrôle de qualité complet. Dans sa contribution, l’homme politique de gauche fait référence à la sénatrice berlinoise pour la santé Ulrike Gote (Verts).
La Charité avait déjà déclaré qu’il ne s’agissait pas des résultats d’une étude scientifique – juste “une enquête ouverte sur Internet qui n’est même pas terminée”. Le porte-parole de la Charité, Markus Heggen, a signalé à la ZDF des faiblesses méthodologiques dans le travail du professeur. La base de données n’est pas suffisante “pour tirer des conclusions concrètes sur les fréquences dans la population générale et pour les interpréter de manière générale”, explique Heggen.
Le chercheur en vaccins Leif-Erik Sander de la Charité a également exprimé des critiques. Il a déclaré à ZDF Today: “De plus, n’importe qui peut s’inscrire en ligne à l’étude, l’identité n’est pas vérifiée, ce qui peut facilement conduire à des distorsions.”